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Amrita Sher-Gil – artiste indienne.

Publié le par Perceval

Amrita_Sher-Gil - Auto-portraits
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Amrita_Sher-Gil - Auto-portraits

Amrita_Sher-Gil - Portrait. en Sari, 1936

Le père d'Amrita Sher-Gil est un aristocrate Sikh, linguiste ( et photographe …) , et sa mère est hongroise. Elle est née en 1913, à Budapest puis a grandi dans la famille de sa mère d’origine juive, un milieu cosmopolite préoccupé d’art et de savoirs... La jeune Amrita révèle d’exceptionnels dons pour la musique - piano et violon - et le dessin.

En 1921, elle revient vivre en Inde, puis suit sa mère, Marie Gottesmann, chanteuse d’Opéra ; dans se tournées, après Florence, elle rejoint Paris ( elle a 16 ans )et l'école des Beaux-Arts.

 

Ses premiers nus font penser au Gauguin de Tahiti. Elle suit son précepte : « L’instinct, suivre son instinct ! »... Belle, franche, Amrita dépense sa vie sans compter et sans tabous... Elle peint dans les années trente une quarantaine d'auto-portraits et jouent de ses différentes personnalités...

 

Entre figuration et abstraction, une pointe de surréalisme, elle utilise instinctivement la couleur, et se joue des règles de composition … Libre de toute attache de convention, elle ne cache pas son appétence pour le sexe et son attirance pour les femmes. A 16 ans, elle a une liaison avec Marie Louise Chassaney (Portrait, 1932) ; et en particulier avec la pianiste Hongroise Edith Lang. Sa famille est désarçonnée …

Une fête à l'École des Beaux-Arts - Amrita extrême-droite, Marie-Louise en partie visible

Dès 17 ans, en particulier avec la rencontre de Boris Taslitzk ; elle fait le lien entre l'Art, la Politique et sa bisexualité, qu'elle met en relation avec sa double appartenance culturelle

 

En 1934 Amrita décide de quitter Paris pour retourner vivre en Inde, le pays de son père.

« Dès que j’ai posé mon pied sur le sol indien, ma peinture a subi un changement non seulement dans les sujets traités et l’esprit mais également dans la technique. » . Ses toiles se « simplifient », les lignes s’épurent et le motif, excluant tout représentation d’elle-même, se concentre sur la vie paysanne, la vie des femmes et des hommes humbles,

Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
Amrita Sher-Gil – artiste indienne.

Sa rencontre ( courte mais intense …) avec le journaliste et écrivain Anglais Malcom Muggeridge en 1935, la pousse à arpenter le territoire de ses ancêtres, loin de l'atmosphère coloniale, - une Inde féodale aux coutumes patriarcales sévères - et à se couper de la ''vieille Europe'' : « L'Europe appartient à Picasso, Matisse et Braque et à beaucoup d'autres. L'Inde n'appartient qu'à moi. »

En 1938 Amrita en proie aux pressions de son milieu s’envole pour la Hongrie pour se marier avec son cousin Victor Egan. Mais, ce mariage l'empêche d'être une artiste et une femme libre … Elle milite pour le parti indépendantiste de Nehru, affiche son athéisme, expose ses œuvres... Le 5 décembre 1941, Amrita meurt subitement... Son corps est aussitôt incinéré et ses cendres dispersées.

Amrita Sher-Gil – artiste indienne.
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